biographie

A la sortie de l'école, j'ai étudié les langues arabe et espagnole, et l'apprentissage et la pratique des langues étrangères reste une de mes marottes aujourd'hui.

J'ai démarré le dessin en autodidacte, avec Denken en doen, notamment. Puis j'ai poursuivi quelques années mon apprentissage à l'académie de Molenbeek, dans l'atelier de Danièle Aron, Anne-Marie Finné et Philippe Geerts.

J'ai été influencée par l'art underground ainsi que l'art brut, l'art naïf médiéval. C'est vraiment l'incitation à s'y mettre de l'art underground qui m'a motivée à me mettre au dessin.  Par ailleurs, la fréquentation des salles de cinéma m'a donné envie de raconter des histoires, une chose qui revient régulièrement dans mes travaux.

Vers 2007, Graphoui m'a accueillie et aidée à faire des films d'animation. J'ai interviewé une des mes aides ménagères qui a longtemps aidé une femme tchèque et m'a parlé dans "Dame, poussières" de la relation forte et intime qu'elle a eue avec elle. En 2017, j'ai terminé "C'est un hôtel, pas un hôpital", suite à une longue hospitalisation légèrement traumatisante. Je traite avec humour de ce passage dans l'institution.

En 2016, je suis allée à l'académie RHoK d'Etterbeek où j’ai terminé mon curusus. Ca a été l'occasion de réaliser des livres en typo et xylogravures : I tend my flowers for thee, sur des poèmes d'Emily Dickinson, Le livre des poupées, Dehors, dedans, et La foire des passions, édité cette année par Home Frit' Home, à l'occasion d'une exposition.

J'ai réalisé un livre sur ma grand-mère et les souvenirs que j'ai eus chez elle, dans sa petite maison à la campagne en Bretagne, de mes deux ans à mes sept ans, et sur un mode de vie très rural et authentique. Ce dernier projet est fait en aquatintes, et cherche éditeur.

Parallèlement, je me remets à dessiner au pastel gras, qu'à une époque j'utilisais sur de longs rouleaux prophylactiques racontant des histoires poétiques. Je crée des portraits imaginaires, je gratte le pastel que je dépose en couches de couleurs intenses.